Avis essentiels concernant l’accouchement

Instructions et prières chrétiennes de 1646


            « En mon accouchement, fortifiez mon cœur pour supporter les douleurs qui l’accompagnent et que je les accepte comme des effets de votre justice sur notre sexe, pour le péché de la première femme. Quand la vue de cette malédiction, et de nos propres offenses dans le mariage,je souffre avec joie les plus cruelles tranchées, et que les joignent aux souffrances de votre fils sur la croix, au milieu desquelles il m’a engendré à la vie éternelle. Elles ne peuvent être si rudes que je les mérite, car, bien que la sainteté du mariage ait rendu ma conception légitime, je confesse que la concupiscence y a mêlé son venin et qu’elle m’a fait faire des fautes qui vous déplaisent. Que si votre volonté est que je meurs en mon accouchement, je l’adore, je la bénis et je m’y conforme ! »

            Voici un exemple de prières que les femmes faisaient pour se repentir, tiré des « Instructions et prières chrétiennes de 1646 »

            Jusqu’à l’invention de l’accouchement sans douleur et maintenant la péridurale, la naissance était synonyme de douleurs et de grandes souffrances pour la mère mais on ne parlait pas encore de souffrance fœtale.

            Du reste dans les écrits de médecins ou des sages-femmes, il était rarement question de la douleur des femmes.

            Ce qui les intéressait le plus, c’était de trouver comment faire accélérer les accouchements et mener à bien les accouchements les plus difficiles.

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