Premier lieu, première idée


Un Dimanche

Jour de cafard!

Sortie en voiture sans but précis !
Un seul magasin que je sais ouvert , peut offrir une distraction .
"Vrac de tout et n'importe quoi! "
Sur le parcours, 1 er chemin à droite, un étrange décor attire mon regard, le lieu correspond tout à fait à mon état d'âme, 2 murs se joignent à angle droit, pas d'issue!!

Je prends ma première photo!

Deuxième lieu


Il suffisait de faire un pas pour voir les
choses sous un nouvel angle .
Les murs s'écartent , laissant apercevoir
une issue symbolisée par des feuillues













Il me faut superposer une idée a cette issue

je scanne la précédente photo.
je l'imprime.

choix de papier couleur jaune sur lequel je dessine au format "issue feuillue" la couverture d'un livre
représentant
d'un futur...

Graphisme présentant les noms des principaux personnages impliques dans le 
récit

      Casanova         Agenore
           (1721-1798)            (1888-1979)

Nombreuse recherches en Europe





















Lourd fardeau a organiser









Création d'un Livre "De Casanova à Agenore"

Gaetano Joseph pénétra dans la pièce. 

Zanetta, sa jeune épouse vit son reflet dans le miroir devant lequel elle relevait ses frisottis par un foulard de soie roulé, laissant coquettement échapper quelques mèches sur son épaule que Gaetano s’empressa de baiser, les yeux mi-clos.

-          Que tu es belle, Mienne !
                     mais que fais-tu à t’apprêter à cette heure d’après souper ?
-          Tu m’accompagnes ? Je veux aller danser en ces fêtes de Pâques.
-          Les cloches t’ont tourné la tête ! ton ventre plus que rond, demande quelques précautions
-                                                    
-          Les précautions ! C’est toi qui aurais dû les prendre; il est vrai que ronde je suis !  Simona m’a prédit la délivrance sous peu, et, regarde, d’un linge bien posé sous mon ventre, elle a fait un panier dont il ne peut tomber.
      Hèle la gondole, le bal va commencer !
-          J’ai rencontré ta mère, elle  se fait souci, mais toujours fâchée, elle ne désire pas te voir !
-          Qu’importe ! saute et donne ta main, ce n’est guère le moment de  nous baigner.
-          Gondolier, fais vite, j’entends les violons !

          Ne me fais pas triste mine, n’aie crainte, Violetta demeure sur la place, s’il y a besoin, j’y trouverai abri.
  -   Je veillerai sur toi !
-          Je ne veux pas d’un ange gardien,  mais d’un bon danseur   Gavotteras-tu  ou mieux,  j’aimerais retrouver nos folies, tu étais si habile pour me faire sauter au son de la Furlana. (note : danse bruyante des paysans du Frioul, très à la mode parmi les Vénitiens )

La première danse, le pied lui a glissé.
La deuxième danse elle se mit à crier (note bas de page : chanson française «  sur le pont du Nord. ».

La musique se tut, les femmes s’assemblèrent auprès de Zanetta, soutenant son ventre de ses mains.
Gaétano, pataud, encombrant le passage, ne savait que faire.
 Heureusement, Violetta l’aînée de quatre petits, savait … elle !

-          Va prévenir la Simona,  fais vite ! Le temps presse !
         
                         A 16 ans, l’année de ses épousailles, Zanetta se rêvait comédienne. Treize mois passés, la voilà jouant son premier beau rôle !
        
            La porte fut fermée aux hommes. La musique reprit, mêlant les hymnes vénitiens.
            L’on apporta verres,  Lambrusco et pâtisseries diverses en forme de cloches et de colombes garnies de fruits confits.

             Il fallait faire belle fête (note : qu’il soit 4h ou 20h  à  vérifier).

La star du jour reposant sur le lit,  réclamait des crevettes !

-          Avant la dînette, montres-nous celle que tu gardes dans ton ventre, lui dit une commère rieuse.

Ce qui fut vite fait, la belle en un ultime effort, poussa vers les lumière un être rouge, ridé, long et maigre, qu’elle regarda à peine.

-          Emportez-le, il est vraiment vilain !
-          Mais il te faut lui donner le lait !
-          Faites comme bon vous semble, moi je veux mes crevettes ! 
-          Tout doux, lui dit Alcyon, le tendre ami de Violetta, pêcheur de son métier, j’en ai belle provision mais je viens juste de rentrer, il nous faut les faire cuire.

            La jeune accouchée fit la moue, mais se souvenant qu’elle avait un rôle à tenir ; d’un geste gracieux, elle gonfla ses cheveux suivi de deux tapettes sur les joues pour la couleur ; le sourire revenu, elle quémanda « son vilain poupon ».auquel elle trouva meilleure allure bien enserré dans un lange de laine blanche.
         . Soutenue par de jolis coussins bordés de dentelle, elle le laissa boire.

            Et, enfin les crevettes, toute belles dans une soucoupe de verre bleu de Murano étaient posées prés d’elle, sur un carré de lin.

            La porte fut de nouveau ouverte. Le jeune père de 19 ans à peine, présenta haut son premier fils Giacomo,.Girolamo né à Venise le lendemain des Pâques ce 2 avril 1725.

            Zanetta, requinquée par ses gourmandises s’était endormie, bercée par le tintement des  verres et  les airs de violons qui menaient la danse sur la piazzetta éclairée de torches posées dans leurs socles de fer forgé, scellés le long des murs.


Ce 2 avril 1725  Faute de berceau, il fut déposé dans le tiroir du haut d’une commode,  heureusement bloqué par divers chiffons et dentelles, afin qu’il y respirât.

.
Dans les autres tiroirs, il sera entouré par ses divers ancêtres.

Naissance de Giacomo Casanova. Venise.

Gaetano Joseph pénétra dans la pièce. 

Zanetta, sa jeune épouse vit son reflet dans le miroir devant lequel elle relevait ses frisottis par un foulard de soie roulé, laissant coquettement échapper quelques mèches sur son épaule que Gaetano s’empressa de baiser, les yeux mi-clos.

-          Que tu es belle, Mienne !
                     mais que fais-tu à t’apprêter à cette heure d’après souper ?
-          Tu m’accompagnes ? Je veux aller danser en ces fêtes de Pâques.
-          Les cloches t’ont tourné la tête ! ton ventre plus que rond, demande quelques précautions
-                                                    
-          Les précautions ! C’est toi qui aurais dû les prendre; il est vrai que ronde je suis !  Simona m’a prédit la délivrance sous peu, et, regarde, d’un linge bien posé sous mon ventre, elle a fait un panier dont il ne peut tomber.
      Hèle la gondole, le bal va commencer !
-          J’ai rencontré ta mère, elle  se fait souci, mais toujours fâchée, elle ne désire pas te voir !
-          Qu’importe ! saute et donne ta main, ce n’est guère le moment de  nous baigner.
-          Gondolier, fais vite, j’entends les violons !

          Ne me fais pas triste mine, n’aie crainte, Violetta demeure sur la place, s’il y a besoin, j’y trouverai abri.
  -   Je veillerai sur toi !
-          Je ne veux pas d’un ange gardien,  mais d’un bon danseur   Gavotteras-tu  ou mieux,  j’aimerais retrouver nos folies, tu étais si habile pour me faire sauter au son de la Furlana. (note : danse bruyante des paysans du Frioul, très à la mode parmi les Vénitiens )

La première danse, le pied lui a glissé.
La deuxième danse elle se mit à crier (note bas de page : chanson française «  sur le pont du Nord. ».

La musique se tut, les femmes s’assemblèrent auprès de Zanetta, soutenant son ventre de ses mains.
Gaétano, pataud, encombrant le passage, ne savait que faire.
 Heureusement, Violetta l’aînée de quatre petits, savait … elle !

-          Va prévenir la Simona,  fais vite ! Le temps presse !
         
                         A 16 ans, l’année de ses épousailles, Zanetta se rêvait comédienne. Treize mois passés, la voilà jouant son premier beau rôle !
        
            La porte fut fermée aux hommes. La musique reprit, mêlant les hymnes vénitiens.
            L’on apporta verres,  Lambrusco et pâtisseries diverses en forme de cloches et de colombes garnies de fruits confits.

             Il fallait faire belle fête (note : qu’il soit 4h ou 20h  à  vérifier).

La star du jour reposant sur le lit,  réclamait des crevettes !

-          Avant la dînette, montres-nous celle que tu gardes dans ton ventre, lui dit une commère rieuse.

Ce qui fut vite fait, la belle en un ultime effort, poussa vers les lumière un être rouge, ridé, long et maigre, qu’elle regarda à peine.

-          Emportez-le, il est vraiment vilain !
-          Mais il te faut lui donner le lait !
-          Faites comme bon vous semble, moi je veux mes crevettes ! 
-          Tout doux, lui dit Alcyon, le tendre ami de Violetta, pêcheur de son métier, j’en ai belle provision mais je viens juste de rentrer, il nous faut les faire cuire.

            La jeune accouchée fit la moue, mais se souvenant qu’elle avait un rôle à tenir ; d’un geste gracieux, elle gonfla ses cheveux suivi de deux tapettes sur les joues pour la couleur ; le sourire revenu, elle quémanda « son vilain poupon ».auquel elle trouva meilleure allure bien enserré dans un lange de laine blanche.
         . Soutenue par de jolis coussins bordés de dentelle, elle le laissa boire.

            Et, enfin les crevettes, toute belles dans une soucoupe de verre bleu de Murano étaient posées prés d’elle, sur un carré de lin.

            La porte fut de nouveau ouverte. Le jeune père de 19 ans à peine, présenta haut son premier fils Giacomo,.Girolamo né à Venise le lendemain des Pâques ce 2 avril 1725.

            Zanetta, requinquée par ses gourmandises s’était endormie, bercée par le tintement des  verres et  les airs de violons qui menaient la danse sur la piazzetta éclairée de torches posées dans leurs socles de fer forgé, scellés le long des murs.



Ce 2 avril 1725  Faute de berceau, il fut déposé dans le tiroir du haut d’une commode,  heureusement bloqué par divers chiffons et dentelles, afin qu’il y respirât.


.
Dans les autres tiroirs, il sera entouré par ses divers ancêtres.

Avis essentiels concernant l’accouchement

Instructions et prières chrétiennes de 1646


            « En mon accouchement, fortifiez mon cœur pour supporter les douleurs qui l’accompagnent et que je les accepte comme des effets de votre justice sur notre sexe, pour le péché de la première femme. Quand la vue de cette malédiction, et de nos propres offenses dans le mariage,je souffre avec joie les plus cruelles tranchées, et que les joignent aux souffrances de votre fils sur la croix, au milieu desquelles il m’a engendré à la vie éternelle. Elles ne peuvent être si rudes que je les mérite, car, bien que la sainteté du mariage ait rendu ma conception légitime, je confesse que la concupiscence y a mêlé son venin et qu’elle m’a fait faire des fautes qui vous déplaisent. Que si votre volonté est que je meurs en mon accouchement, je l’adore, je la bénis et je m’y conforme ! »

            Voici un exemple de prières que les femmes faisaient pour se repentir, tiré des « Instructions et prières chrétiennes de 1646 »

            Jusqu’à l’invention de l’accouchement sans douleur et maintenant la péridurale, la naissance était synonyme de douleurs et de grandes souffrances pour la mère mais on ne parlait pas encore de souffrance fœtale.

            Du reste dans les écrits de médecins ou des sages-femmes, il était rarement question de la douleur des femmes.

            Ce qui les intéressait le plus, c’était de trouver comment faire accélérer les accouchements et mener à bien les accouchements les plus difficiles.

Ancétres


Dans l’étoile Casanovienne, c’est un sacré remue-ménage ! Un  Concile est convoqué.
Jacques Casanova qui fut colonel (pas plus sot pour autant) dans l’armée d’Alessandro Farnèse, en prit la présidence. Y furent  impérativement invités tous les esprits des ancêtres  nés entre 1428 et 1696  (note : Histoire de ma vie page 14) et leurs dames Anna, Eleonore, Abondia, Thérèse Conti et Anne Roli qui épousa en l’an 1680,  un…. Jacques Casanova.
De cette union naquirent deux fils, dont le cadet ,Gaetano- Joseph, devint fou amoureux de la Zanetta, la très jeune et très jolie  fille unique d’un cordonnier de Venise, qui à l’annonce, des amours de sa fille avec ce vaurien sans foi ni loi, mourut de chagrin : lui et sa femme Marzia,  avaient fait  pour elle de si beaux rêves !
 En dépit du refus des parents au mariage, vu leurs jeunes âges , dispense leur fût accordée par le Patriarche  de Venise. Le mariage eut lieu sans flonflons ,le 24 février 1724. Treize mois après, vint ce jour qui nous réunit.
 (note bas de  page sur le doute de l’heure précise… malgré mes recherches).

Or, comme vous le savez tous, ce fut, lors d’un de mes  passages à Rome, chez Le  Général Farnèse, qu’en contemplant une fresque représentant les allégories zodiacales, je me suis intéressé à l’astrologie et à l’astronomie.

Si le ciel de  Gaétano, mon petit fils, père de Giacomo,  ne m’inspira nulle recherche, celui de notre nouveau venu présente une image intéressante. Soleil en signe du Bélier et Lune en Sagittaire : ces luminaires sont en bonne entente : tous deux en signes de Feu. Quant aux quatre planètes : Jupiter, Mars, Venus, et Mercure  situées en groupe, elles doivent exercer leurs influences suivant  la volonté  solaire du. Bélier.
Je suis fier en tant que colonel, car ce signe lui donne belle faculté de porter et de manier l’épée avec courage, non pour provoquer mais pour sauver vie et honneur, c’est selon !

L’hérédité en a décidé ainsi. Pour nous, il est grand temps d’occuper  les tiroirs libres de la commode avant que sa mama ne s’éveille. Soyons ses génies tutélaires, aidons-le à parfaire les fantasmes des audacieux aventuriers que nous fûmes.